Philippe Margiotta ou la poésie comme thérapie

 

Le republicain lorrain, 1, May 2021. Philippe Margiotta a toujours cultivé l’amour des mots. Pour lui, « la poésie est la langue des émotions ». Le Lexéen considère la poésie comme une thérapie, un exutoire, surtout en ces moments difficiles de pandémie. Rencontre.

Philippe Margiotta, qui êtes-vous ?

« Je suis Lexéen, je travaille à Luxembourg en tant que technico-commercial dans le secteur des solutions en informatique pour les entreprises ».

Comment cet amour pour la poésie a-t-il débuté ?

« Étrangement, ça a commencé en 2016 par la guitare ! Je suis tombé dans une petite structure professionnelle où il n’y avait que des guitaristes. Un des musiciens m’a donné envie d’écrire sur une de ses musiques. J’ai sorti le premier texte en 2018. Fin 2019, j’ai continué et depuis je n’ai pas arrêté » !

La poésie vous aide-t-elle à traverser les confinements, la crise que nous traversons ?

« Lors du premier confinement, j’ai commencé à écrire car je me suis retrouvé seul durant deux mois. Mes enfants étaient avec leur mère, j’étais un peu perdu. J’ai écrit Le Prisonnier, très inspiré par la situation. Tous les jours, j’écrivais. J’ai produit 55 textes environ. Dès que quelque chose me touche ou m’émeut, j’écris. Après une promenade au sein de l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes de Lexy que j’ai eu envie d’écrire un petit poème. L’objectif était d’aider un peu et de se promener avec les personnes âgées qui le désiraient. J’étais vraiment ému, ma mère l’a lu et a pleuré. Un extrait : C’est la tristesse qui envahit le cœur de ceux qui ont compris, que vieillir est un privilège et que la vie n’est qu’un manège ! »

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