Publié le 27/11/2018 à 14h49 – Modifié le 27/11/2018 à 15h40
Yves Hamant n’est pas homme à se mettre en avant. Pourtant, il a joué un rôle clé dans la diffusion de l’œuvre de Soljenitsyne, qui lui a rendu hommage dans son livre les Invisibles. Professeur de civilisation russe à l’université de Nanterre, attaché culturel à l’ambassade de Moscou de 1974 à 1979, il a été le premier traducteur de l’Archipel du Goulag en France et un des maillons de la chaîne entre Soljenitsyne et le fonds d’aide aux prisonniers politiques et à leurs familles. Pour le centenaire de la naissance de l’écrivain, Yves Hamant se confie à La Vie.
Comment êtes-vous entré en contact avec l’œuvre de Soljenitsyne ?
Quand j’ai commencé mes études de russe à l’université de Toulouse, venait justement de sortir Une journée d’Ivan Denissovitch, qui raconte une journée ordinaire dans un camp soviétique ordinaire. Ce livre, qui a eu un grand retentissement en URSS et dans le monde, a fait sortir… […]