Retour sur l’oeuvre de Léonard Cohen. Avec Nicolas Richard, traducteur de “The Flame” de Léonard Cohen, recueil de poèmes, notes et dessins (Seuil, 11 octobre 2018).
“J’ai consacré l’essentiel de ma vie à ne pas être”, écrit-il sous l’un de ses dessins. Chanteur, guitariste, Léonard Cohen est d’abord poète. Son premier recueil de poésies a paru en 1956. Publié cet automne au Seuil, The Flame restera comme le dernier qu’il ait composé, publié cet automne au Seuil, et traduit par Nicolas Richard, notre invité aujourd’hui.
Nick Cave, Patti Smith, Bruce Springsteen, David Lynch comptent parmi les auteurs qu’il a traduits, n’établissant pas de distinction entre art majeur et art mineur.
Sa récente traduction, The Flame ,rassemble une majorité de poèmes, mais aussi des chansons, carnets, dessins et autoportraits, un discours prononcé lors d’une remise de prix et même des bouts de conversation privée, autant de fragments dont la construction a été pensée en amont par Léonard Cohen et qu’il a retravaillés à la fin de sa vie pour en faire un tout cohérent. Selon Nicolas Richard, des bribes semées au vent et qu’il laissera derrière lui à sa disparition.